Nom de l'organisation: Kiroshi Optiques

Kiroshi Optiques est une mégacorporation japonaise de cyberimplants et de technologie optique reconnue pour produire les meilleures cyberoptiques sur le marché international, en plus de produire une vaste collection de modules et d’options de cyberoptiques spécialisés. Kiroshi produit aussi des caméras à la fine pointe de la technologie, des écrans et produit des pièces pour les caméras de toutes les gammes.

Connu pour être parmi les premières corporations à sauter dans la manufacture orbitale durant les années 2010, les implants et les pièces Kiroshi sont incroyablement plus avancés que celles de la compétition. Dans les années 2020, les produits Kiroshi sont synonymes avec fiabilité et professionnalisme. Plusieurs forces militaires, policières et plusieurs compagnies mandatent leur usage et l’intègrent à l’uniforme de base. Les civils empruntent pour pouvoir s’en payer et les edgerunners n’oseraient pas se faire prendre sans en avoir. Les célébrités, les modèles et les politiciens exhibent fièrement leurs cyberyeux Kiroshi comme un signifiant de leur fortune et de leur savoir-faire.

En d’autres mots : avoir des Kiroshi, c’est pomal preem.

Kiroshi est fondé dans les années 1970 à Kamisuwa, dans la préfecture Nagano au Japon et fait ses débuts en tant que manufacturier de montres. La corporation grossit et devient rapidement un producteur d’électroniques généraliste et se creuse une niche dans le marché des produits optiques comme les caméras. Lorsque les cyberimplants apparaissent dans les années 2000, la compagnie est parmi les premières à sauter dans la production de cyberimplants et joue à son avantage en misant sur la technologie cyberoptique. Kiroshi est parmi les premières compagnies au monde à révéler une cyberoptique viable en 2001, le maintenant légendaire Kiroshi 1.

En 2013, Kiroshi se lance hâtivement dans l’univers de la manufacture orbital en collaboration avec le Bureau Aérospatial Japonais et Kenjiri Technologies. Kiroshi gagne ainsi un monopole initial dans les produits optiques fabriqués en orbite et devient rapidement la référence en technologie cyberoptique. La corporation japonaise est la pionnière des Heads-Up Displays cyberoptiques, des caméras optiques et de la technologie Anti-Dazzle, parmi d’autres.

En Amérique du Nord

Durant cette période de croissance explosive, Kiroshi ciblait initialement les marchés asiatiques, mais réalise rapidement que le chaos en Amérique du Nord générait une demande quasi infinie pour le chrome de haute qualité : une variété de forces de police, de forces militaires et des milliers de civils cherchaient à se chipper pour survivre. Résultat : en 2005, Kiroshi établit son quartier nord-américain à Seattle et fait rapidement des profits immenses aux États-Unis, alors fracturé. Initialement, la compagnie planifie de créer une base manufacturière en Amérique du Nord. En 2007, Kiroshi profite de la « Grande Vente » de l’économie canadienne en achetant la compagnie vancouvéroise Optisnap Technologies et plusieurs autres manufacturiers spécialisés dans le domaine de l’aérospatiale, en plus de se procurer les droits terriens pour une éventuelle plante manufacturière à Montréal. En 2011, Kiroshi achète les terres de plusieurs petites villes mexicaines et « encourage fortement » la population locale à signer un contrat de travail de 10 ans avec eux. Ceux et celles qui ont signé sont envoyés au Campus Kiroshi de Montréal pour produire des composantes pour la corporation.

Lorsque la ville de Montréal déclare faillite en 2014, les investissements disparaissent et Kiroshi prend la décision d’abandonner leur projet de produire des pièces en Amérique du Nord. La fabrication orbitale se révélait déjà comme le futur de la compagnie et, au final, le travail coûtait trop cher en Amérique du Nord, malgré tous les exemptions de taxes et les avantages. Le projet abandonné ne représente qu’une note de bas de page relativement insignifiante pour Kiroshi et s’est même conclut de façon profitable : les terres achetées au Mexique ont été vendues à l’Agence Spatiale Européenne pour un profit considérable et la plante montréalaise sert maintenant de centre de distribution et de bureau administratif pour la côte-est Américaine. Aujourd’hui, un peu plus de 2 000 employés y travaillent, faisant de Montréal le plus petit quartier général régional de Kiroshi dans les Amériques, derrière Seattle et Night City.