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Récupéré de : ‘Registraire des entreprises du Grand Montréal’ [registreentreprises.cgm.ca] Titre : Trauma Team Auteur : s.a. Date : 07 octobre 2022
Informations générales
Type
Service d'ambulance
Service de paramédic
Slogan
N.A.
Statut
Actif
Quartiergénéral
Seattle, Washington
Divisions
N.A.
Locations
Seattle, New York, Miami, Chicago, Montréal, Night City, Washington D.C., Los Angeles, Toronto, Vancouver, Londres, Paris, Zurich, Rome, Tokyo.
Leader
Carrie Lachanan
# d’employés
19 000 (2022)
Valeur boursière
127 milliards d’eurodollars (2022)
Survol - International
Trauma Team International est fondé à Seattle et est rapidement devenue une des plus puissantes compagnies aux États-Unis. L'explosion de la violence dans les rues durant l'effondrement et durant le 21e siècle lui a donné l'opportunité de croître rapidement. Trauma Team International étend rapidement son influence au Canada, puis en Europe et au Japon.
Le service d'ambulance jugé le plus efficace, TTI emploie des centaines d'équipes d'intervention client, composés de paramedics spécialisés et d'équipiers formés pour les engagement militaires. Au moins 12 équipes sont toujours sur appel dans les villes où TTI offre ses services.
Survol – Consulat du Grand Montréal
Dans le Consulat du Grand Montréal, Trauma Team International n'est pas représentée au Conseil.
Les propriétés qui génèrent la valeur de Trauma Team International dans le Grand Montréal sont :
Le centre d'opérations Trauma Team sur les trois derniers étages du CHUM-TTI, le pavillon des urgences du CHUM. Le pavillon complet appartient à TTI, mais le reste du bâtiment est loué aux services hospitaliers locaux.
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Récupéré de : ‘Registraire des entreprises du Grand Montréal’ [registreentreprises.cgm.ca] Titre : Arasaka Auteur : s.a. Date : 01 octobre 2022
Informations générales
Type
Fabrication d’armes
Fabricant généraliste
Société bancaire
Société militaire privée
Slogan
N.A.
Statut
Actif
Quartiergénéral
Tokyo, Japon
Divisions
Arasaka Arms
Arasaka Banking
Arasaka Security
Locations
Sapporo, Osaka, Kyoto, Fukuoka, Hong Kong, Taipei, Shanghai, Seoul, Bangkok, Baghdad, Sydney, London, Hamburg, Paris, Madrid, Rome, Geneva, Helsinki, The Hague, Rio de Janeiro, Montréal, Washington, New York, San Francisco, Night City, Los Angeles, Chicago, Honolulu, Nairobi
Leader
Kei Arasaka
# d’employés
1 400 000 (2022)
Valeur boursière
1.3 billion d’eurodollars (2022)
Survol – International
La dynastie Arasaka fonde Arasaka en 1915 à Kyoto, au Japon, où l’entreprise commence à s’établir comme fabricant d’armes durant les guerres mondiales. Saburo Arasaka devient PDG en 1960 et mène à l’ascension fulgurante de l’entreprise.
Depuis la crise de 1994, Arasaka est devenue une des plus influentes mégacorporations avec la mainmise dans une variété d’industries. En 2022, les forces armées d’Arasaka représentent la plus grande force militaire privée au monde. Sa branche manufacturière est parmi les plus vastes au monde et est compétitive en volume avec le géant du complexe industriel-militaire américain Militech.
Survol – Consulat du Grand Montréal
Dans le Consulat, Militech est une mégacorporation représentée au conseil du Grand Montréal.
Les propriétés qui génèrent la valeur de Biotechnica au Grand Montréal sont :
Le parc Arasaka dans la Zone Corporative. Celui-ci inclut les tours 1000 rue de la Gauchetière, 1010 rue de la Gauchetière. 10 000 employés travaillent dans le Parc Arasaka.
Le « District », une base militaire et entrepôt dans Côte-des-Neiges. 5 000 employés travaillent à cette base.
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Récupéré de : ‘Registraire des entreprises du Grand Montréal’ [registreentreprises.cgm.ca] Titre : Militech Auteur : s.a. Date : 01 octobre 2022
Informations générales
Type
Fabrication d’armes à feu
Fabrication de véhicules militaires
Société militaire privée
Slogan
N.A.
Statut
Actif
Quartiergénéral
Washington D.C.
Divisions
Militech Arms
Militech
Locations
New York, Miami, Chicago, Montréal, Londres, Rome, Zurich, Night City, Washington, Los Angeles, Toronto, Tokyo, Beijing, Hong Kong, Johannesburg, Brasilia
Leader
Donald Lundee
# d’employés
425 000 (2022)
Valeur boursière
532 milliards d’eurodollars (2022)
Survol - International
Militech est fondé par l’Italien Antonio Luccessi sous le nom d’Armatech-Luccessi. L'entreprise qui proposait, dès 1998, des designs pour remplacer l’arme de service de l’armée américaine. En 2004, Armatech-Luccessi obtient le contrat lucratif de remplacer l’arme de service FN SAP avec le Ronin Light Assault Rifle.
En 2022, Militech est le plus grand fabricant d’armement. C’est un important contractant de personnel militaire dans plusieurs pays. Ses compétiteurs dans ces domaines s’écroulent lentement.
Divisions
Militech Arms (90 000 employés)
Fabrication d’armes légères, d’armement lourd, de véhicules militaires aériens et terrestres.
Points de production à Chicago, Zurich, Washington, Los Angeles, Toronto, Beijing, Johannesburg.
Militech (335 000 employés)
Les employés de Militech de cette branche représentent tous ceux employés comme mercenaires, policiers et gardes privés partout dans le monde.
Centres d’opération à New York, Miami, Montréal, Londres, Rome, Night City, Washington, Tokyo, Beijing, Hong Kong, Johannesburg, Brasilia.
Survol – Consulat du Grand Montréal
Dans le Consulat, Militech est une mégacorporation, mais n’est pas représentée au conseil du Grand Montréal depuis le recalcul de 2022.
Le Consulat du Grand Montréal est le seul Consulat dans lequel Militech n’est pas représenté.
Les propriétés qui génèrent la valeur de Militech dans le Grand Montréal sont :
Le campus ÉTS Militech, qui a conservé ses fonctions universitaires, en plus de servir de centre administratif pour Militech à Montréal. Situé à Griffintown.
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Récupéré de : ‘Registraire des entreprises du Grand Montréal’ [registreentreprises.cgm.ca] Titre : Biotechnica Auteur : s.a. Date : 01 octobre 2022
Informations générales
Type
Ingénierie génétique
Recherche et développement biochimique et microbiologique
Entreprise pharmaceutique
Slogan
Biotechnica : nous vous adaptons pour le futur
Statut
Actif
Quartiergénéral
Rome, Italie
Divisions
Biotechnica Design
Laboratoires Biotechnica
Biotechnica Médicamentation
Locations
Venise, Londres, Bonn, Paris, La Jolla California, Hamamatsu, Tokyo, Seattle, Dallas, Night City, Montréal, Edmonton, Sydney, Rio de Janeiro
Leader
Niccolo Loggagia
# d’employés
216 927 (2022)
Valeur boursière
642 milliards d’eurodollars (2022)
Survol – International
Biotechnica prend racine dans un petit parc industriel de Rome, où la firme est la première à proposer la solution à la crise pétrolière des années 90 en synthétisant le CHOOH2, le biocarburant éthylique maintenant omniprésent dans les véhicules motorisés. Le carburant est un alcool complexe produit en utilisant des souches de levure et de blé biomodifiées. L’entreprise, incapable de produire suffisamment de CHOOH2, pour répondre à la demande grandissante pour le carburant, vends des licences pour produire le CHOOH2 à des entreprises comme SovOil et Petrochem.
Dans les années 2000, la mégacorporation se diversifie en créant sa division médicamentation, une branche pharmaceutique qui gagne rapidement du terrain sur divers marchés occidentaux. Biotechnica développe parallèlement la technologie de clonage rapide d’animaux, puis d’humains.
Divisions
Biotechnica Design (10 000 employés)
Médicaments biomodifiés, drogues de designer, clonage sur demande.
Laboratoires à Rome, Londres, Paris, Tokyo, Montréal et Night City.
Biotechnica R&D (110 000 employés)
Recherches en biogénétique et en microbiologie.
Laboratoires à Rome, Paris, La Jolla California, Hamamatsu, Tokyo, Seattle, Dallas, Night City, Edmonton.
Biotechnica Médicamentation (90 000 employés)
La branche pharmaceutique de Biotechnica est responsable de produire à grande échelle les médicaments découverts.
Centres de production à Bonn, Sydney, Edmonton, Rio de Janeiro, Dallas.
Survol – Consulat du Grand Montréal
Dans le Consulat, Biotechnica est une mégacorporation représentée au conseil du Grand Montréal. Biotechnica possède des dizaines de propriétés au Canada et divise leur administration entre deux pôles administratifs : un, à Montréal, gère les propriétés des consulats des maritimes, d’Halifax, du Grand Montréal, du Québec et de l’Ontario, alors que l'autre, à Edmonton, gère les propriétés dans l'Ouest Canadien.
Les propriétés qui génèrent la valeur de Biotechnica au Grand Montréal sont :
La tour Biotechnica Design. Situé dans le Golden Square Mile, dans le quartier Penfield
La Faculty of Science et la Faculty of Agricultural and Environmental Sciences de l’Université McGill
Le quartier général régional de Biotechnica Canada Est, qui s’occupe de ses propriétés dans l’est du Canada, situé dans la Zone Corporative
Un laboratoire de production, situé à Longueuil
Membres importants :
Francesca Regio est directrice de Biotechnica Canada Est
Pierre Roberval représente Biotechnica au Conseil Consuloire
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Récupéré de : ‘L’annuel’ [annuelcatalogue.com] Titre : Produits : Biotechnica Auteur : s.a. Date : 21 décembre 2022
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Terme de recherche 'biotechnica' 4 produits trouvés
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Injecteur airhypo BIO-21 ★★★★☆
Les injecteurs de Biotechnica fonctionnent parfaitement, mais ont des problèmes ergonomiques, comme l’absence de verrous pour enfants et un processus un peu minutieux pour recharger l’injecteur, comparé aux autres options disponibles sur le marché.
Les Gusto de Biotechnica, faites avec de la vraie nicotine modifiée génétiquement, sont une rareté dans un marché bourré de bâtons de nicotine sans saveur.
La collection 2022 apporte des nouveaux goûts, notamment avec Gusto Real Man (saveur de jalapeno) Gusto Alpina (saveur de chocolat) Gusto Napoli (saveur de pizza), Gusto Trailmaster (Saveur de bœuf fumé) Gusto Verde (Saveur de fraises) et Gusto Haight Street (saveur de hachich).
Prix : 5 € par paquet. 25€ pour un carton.
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Nutrisuppléments Biotechnica ★★★☆☆
Les nutrisuppléments viennent en pilules qui contiennent toutes les vitamines nécessaires pour passer à travers une journée. En prenant un seul comprimé, l'utilisateur est rassasié pendant une journée complète. Étant donné que le nutrisupplément ne fournit pas tout les nutriments nécessaire pour le corps, le consommateur perd 1 BODY après une semaine d’utilisation. Manger de la nourriture normale permet de retirer ce malus.
Prix : 60 € (28 comprimés)
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Biotechnica Toxi-Stoppers ★★★★★
Un produit qui prend la forme d'une injection par airhypo, les toxi-stoppers sont en fait des nanites anti-produits chimiques. Lorsqu’injectée, les nanomachines éliminent toutes les substances chimiques non naturelles du corps (selon leur programmation). Les nanomachines terminent leur effet après 5 minutes.
Le sujet a +4 au skill Resist Torture/Drugs pendant la période. S’il est déjà sous l’effet d’un poison ou d’une drogue, le sujet peut rerouler son jet de Resist Torture/Drugs à nouveau, en ajoutant le bonus du Toxi-Stopper.
Prix : 2000 € (1 dose)
---// Prochain article //---
Récupéré de : ‘La Mise à Jour de Montréal’ [majmontreal.com] Titre : Biotechnica déplace le lancement du populaire sécuricine Auteur : Richard Porter Date : 14 janvier 2023
BIOTECHNICA DÉPLACE LE LANCEMENT DU POPULAIRE SECURICINE
La nouvelle drogue de combat sera lancée avec un mois de retard.
La compagnie assure ses clients que malgré le délai inattendu, toutes précommandes effectuées seront honorées. Le délai aurait été causé par un problème de livraison causé par l'augmentation du volume de commandes.
Securicine a été mise de l’avant comme une solution sur-mesure, un outil « révolutionnaire » capable de protéger l’utilisateur des « maladies, poisons et la douleur. Le tout, basé sur votre physiologie unique, et ce, toute la journée durant. »
Militech, qui a publiquement appuyé le projet en novembre dernier, a commenté : « Malgré le délai, nous continuons d’appuyer notre partenaire de confiance Biotechnica. Le Securicine a surpassé nos attentes lors de nos tests internes. Nous avons hâte de recevoir les commandes. »
La nouvelle date de lancement a été décidée pour le 1er mars 2023.
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Récupéré de : ‘Vox Pop’ [voxpop.com] Titre : Compagnie vs. mégacorporation - la différence Auteur : Voxy Date : 12 septembre 2019
C’est quoi la différence entre « juste » une compagnie et une mégacorporation? Non sérieusement, c’est quoi?
Je vous entends, chers lecteurs. Laissez-moi vous éclairer.
Pour ceux qui vivent dans une grotte, une compagnie c’est lorsqu’un choomba, vend quelque chose pour des eddies. Quand il vend son cossin, il le vend un peu plus cher que ça a coûté à produire. Argent devient profit. Profit devient plus de produits. Yada yada, tout le monde peut réussir, suffit juste de travailler assez fort !
OK donc, la différence. J’vais vous présenter deux articles, publiés dans la Mise à Jour de Montréal, le 6 septembre dernier.
« L’application pour agent LocoGo double la taille de son équipe après le succès monstre de son application »
« Le SPVM n’a pas juridiction sur la propriété de SovOil dans Montréal-Est, tranche la Cour Suprême. »
Les compagnies sont heureuses de pouvoir continuer d’exister. Ils vont célébrer la fin de l’année fiscale avec une belle bouteille de champagne bien mérité.
Les mégacorporations, de leur côté, sont heureuses lorsqu'elles réussissent à imposer leurs propres règles. Les mégacorporations, elles, ont eu une bonne année lorsqu’elles réussissent à dire aux services de police locaux d’aller se promener.
BTW « la propriété de SovOil », qu'ils mentionnent dans l’article, ça désigne Montréal-Est. Le quartier au complet. Avec les appartements, les raffineries, les épiceries, les êtres humains. Tout ça, c’est leur propriété.
Je vous propose aussi une petite histoire, question de voir l'ampleur d'une mégacorporation.
L'Œil magique de Kiroshi
Tout le monde sait que la meilleure façon de se faire des amis dans le Complexe Griffintown, c’est de parler espagnol. Y’a une raison derrière ça. Quand la ville n’allait pas super bien financièrement, dans les années 2010, ils ont essayé de rouvrir le Vieux-Port de Montréal. La ville, cependant, n’est pas super wise : elle paie littéralement les entreprises pour s’établir proche du Port. C’est un peu con, mais un comptable leur a probablement parlé de croissance à long terme et ils ont joui dans leurs pants.
Kiroshi, fabricant de cyberoptiques, est intéressé par l’offre de Montréal, mais ils n’avaient pas d’employés dans le coin. Triste. Pour régler leur problème, Kiroshi a acheté une ville au Mexique et a shippé la population à Montréal pour travailler dans leur nouvelle usine.
L’initiative a fini par être abandonnée après 2-3 ans. Les 8 000 Mexicains qu’ils ont déracinés se sont retrouvés sans emploi et ont dû se joindre à la société de squatteurs du Complexe Griffintown pour avoir un toit au-dessus de leurs têtes. Kiroshi a perdu des millions, possiblement même des milliards d’eurodollars.
L’affaire, c’est que ça ne change rien pour eux.
Parce que même Kiroshi, le manufacturier d’yeux magiques en plastique, est immense. Saviez-vous qu’ils font presque tout ce qui va dans leurs cyberoptiques à l’interne ? Ils font les capteurs, les lentilles, les caméras, les logiciels. Ils minent les métaux précieux qui sont dans tout ça eux même aussi, dans des mines Kiroshi.
Même-là, Kiroshi, c’est une petite mégacorporation. Ils font des yeux en plastique.
Pensons plus gros.
Pensons plus gros. Pensons à Arasaka : une mégacorporation qui a assez de dudes avec des guns qu’ils représentent la quatrième force armée du monde. Arasaka a une branche manufacturière, parce que pourquoi pas : c’est la plus grande productrice d’équipement militaire au monde.
Cette branche-là est immense : ils font de presque tout. Dans certaines régions du monde, vous pouvez vivre dans une maison Arasaka, en étant assis sur votre chaise Arasaka, en train de boire une bière Arasaka que vous avez sortie de votre frigo Arasaka en attendant que votre laveuse Arasaka finisse de laver votre uniforme de travail Arasaka.
Tout ça me rappelle une statistique que j’ai vu passer récemment.
Il y a quelques années, un netrunner, un vrai cinglé, comme on les aime, a réussi à voler un des rapports financiers internes du conseil de la ville de Montréal. Savez-vous quelle quantité d’argent les mégacorporations investissent en « gestion de la communauté » par année ?
7 millions d’eurodollars.
« Gérer la communauté », c’est un euphémisme corporatif. Financer des assassinats politiques, graisser la patte de mercenaires indépendants, faire des ententes avec le crime organisé, payer des gangs pour harceler des indésirables : ils appellent ça « gérer la communauté ».
7 millions d’eurodollars. Seulement à Montréal.
Savez-vous combien un edgerunner désespéré demanderait pour tuer quelqu’un comme moi ? 1000, 2000 eurodollars ? Ma propre vie ne représente que 0,014 % de tout l’argent que les mégacorporations utilisent pour « gérer la communauté. »
La différence entre une compagnie et une mégacorporation, donc ? C’est comme comparer un pistolet et une bombe nucléaire. Elles font la même chose (tuer des gens), mais une le fait… euh… infiniment mieux.
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Récupéré de : ‘Ministère de l'infrastructure du Grand Montréal’ [ministere.infrastructure.cgm.ca] Titre : Downtown (CARTE DE) Auteur : s.a. Date : 18 décembre 2021
Récupéré de : ‘Ensemble’ [Ensemblemag.ca] Titre : Redécouvrons les quartiers de Montréal : Downtown Auteur : Justin Cornwall-Ladry Date : 15 janvier 2022
Le Redlight est le cœur battant du centre-ville de Montréal. Les murs sont recouverts de néons publicitaires pour des bordels, des clubs de nuit, des bars, clubs privés, hôtels, motels discrets et de tous les commerces imaginables. Dans le Redlight, la spécialité locale sont les bordels. Il y en a des centaines: de façon à répondre à tous les vices, peu importe la taille de leur portefeuille. Le Redlight de Montréal est un des seuls endroits en Amérique du Nord où le travail du sexe est réellement légalisé (plutôt que simplement toléré par les forces de police exténuées) … ou du moins, c'est légal, SI l'établissement réussit à obtenir un permis.
J’arrive avec quelques minutes en retard au Campus, un centre commercial près de la Trench, dans le Redlight. Je descends les escaliers vers un espace central, où les acheteurs peuvent s’asseoir avec leurs courses de la journée. Je vais y rencontrer d’une jeune femme du nom de Barbara, qui travaille comme serveuse dans un des innombrables restaurants du Redlight. Je l’aperçois derrière la grande baie vitrée dans la place centrale où j’aboutis. Elle est installée, un café à la main, à une table qui siège deux, dans une pièce qui me frappe, avec raison, comme une cafétéria reconvertie. Le Campus était auparavant un campus universitaire, et certaines pièces trahissent encore son héritage.
Notre objectif est qu’elle me guide au travers d’un vendredi soir typique dans le Redlight. Avant cela, nous nous rencontrons pour visiter les autres quartiers du district. Nous échangeons quelques plaisanteries. Elle m’explique des détails de sa vie dans le quartier :
« J’ai toujours aimé venir ici, personnellement. C’est une belle place pour venir rien faire. C’est grand, ils ont gardé assez d’espaces où s’asseoir, les néons ne sont pas trop forts, il n’y a pas trop du type de monde qui voudraient m’arracher les yeux pour les revendre » (elle point ses implants cyberoptiques.) « Ça fait un peu drôle, prendre un café ici, acheter du linge, se connecter à un BD parce que je sais que ma mère a étudié dans les mêmes pièces où j’ai fait tout ça. Elle n’a jamais vraiment aimé ça venir me chercher ici quand j’étais adolescente. »
Image récupérée: Le Campus tire son nom du fait qu'il est situé sur l'ancien campus d'une université montréalaise. [ensemblemag.ca]
Notre premier arrêt est dans le Chinatown. Contrairement à ce que son nom semble indiquer, la population ici est composée en plus grande partie d’une diaspora d’Asie du Sud-est, particulièrement du Vietnam. Les Chinois ont gardé une place importante dans la culture locale, m’explique Barbara, mais depuis l’arrivée des Vietnamiens, les tensions restent hautes. Nous passons sous le paifang sur le boulevard Saint-Laurent : un dragon holographique doré orbite autour de la structure. Des touristes européens le prennent en photo.
Les grandes avenues du Chinatown sont encadrées de restaurants, de magasins et de toutes sortes d’attrape-touristes, mais ce ne sont pas ces grandes avenues qui rendent le Chinatown de Montréal spécial. Barbara nous fait tourner dans une ruelle, où une infinité de kiosques de toutes les tailles tentent de capter notre attention. Les marchés de ruelle, où on peut supposément trouver de tout, sont ce qui fait revenir les passionnés et les curieux dans le Chinatown. Nous piquons à travers un de ces marchés. Ma guide nous dirige vers une autre ruelle, plus petite, encadrée de porte-vélos. Un jeune punk au mohawk est en train de couper un des cadenas, un de ses amis, recouverts de denim, surveille les alentours. Nous les laissons faire et entrons plus loin dans le dédale de ruelles.
Image récupérée: Les ruelles du Chinatown cachent une panoplie de petits commerces indépendants. [ensemblemag.ca]
Les bâtiments environnants sont tellement hauts qu’on se croirait la nuit, mais la lueur des publicités holographiques nous permet de voir où nous mettons les pieds. Ici, des minuscules commerces, comme des bars ou des cuisines pour trois attirent des habitués. Ma guide nous amène à une des portes quelconques qui remplissent les murs, entre les néons et le filage mal rangé. Celle-ci n’est qu’indiquée par une petite pancarte à moitié éteinte qui dépasse du mur de béton à quelques pieds du sol. Barbara me guide dans ce qui se révèle être l’entrée d’un minuscule bar. L’espace debout dans les bars comme celui-ci ne sont visiblement qu’une suggestion : nous nous démenons chacun pour nous asseoir sur un des trois tabourets de faux-cuir disponibles. Les murs sont recouverts de photographies imprimées (!) de voyageurs, capturées autour du monde. Ma guide m’explique que ce sont des photos qui ont été données par les habitués qui viennent parler de leurs aventures avec la propriétaire. La protectrice de ce petit havre de paix est une Vietnamienne chétive portant un bras mécanique qui doit maintenant avoir au moins vingt ans. Elle nous invite à prendre un verre de ruou gao. Barbara me décrit, appuyée en français cassé par la propriétaire, comment la dame produit elle-même cet alcool de riz dans le peu d’espace qu’elle a dans sa chambre. Ma guide dit aimer venir profiter du ruou gao ici, en bonne compagnie.
Quelques verres plus tard, nous reprenons la route en direction de Milton, un quartier étudiant près de l’Université McGill. « Ce n’est pas trop mon genre comme endroit, mais le quartier a un certain vibe, you know? C’est un quartier de jeunes. Plusieurs vont à McGill, mais, genre, c’est surtout les étudiants pauvres de McGill qui sont à Milton. ‘Pauvres’ est, bien sûr, relatif. Si tes parents peuvent te payer une éducation, t’es pas dans la même race que nous autres, le ti-peuple. »
Milton, anciennement Milton Park, est devenu un hotspot de cafés branchés. Les travailleurs du Redlight choisissent fréquemment Milton pour profiter de ses loyers moins dispendieux. Les nombreux nouveaux immeubles d’habitation dominent la ligne d’horizon du quartier.
Image récupérée: Le Redlight de Montréal est presque aveuglant, le soir venu. [ensemblemag.ca]
Le soir maintenant tombé, nous retournons au Redlight, pour y faire notre tournée. C’est vraiment le soir que le Redlight prend vie : les rues se remplissent de gens en quête de tous les plaisirs imaginables. Ils cherchent du sexe, de l’alcool, de la drogue, de l’amnésie, des jeux de chance, des tatouages regrettables, des expériences braindance inoubliables.
« Le Redlight est probablement le plus grand district de party en Amérique du Nord. Non je niaise même pas. Tous les marins qui atterrissent à Montréal passent leurs congés ici. Beaucoup de Canadiens économisent juste pour venir tout flamber ici: pour passer du temps avec une pute ou juste aller oublier les malheurs de la vie dans le fond d’un verre trop cher. En plus, la popularité du Redlight va sûrement juste continuer d'augmenter : depuis les émeutes, les corporations ont investi le spot. » Il est difficile, effectivement, de ne pas remarquer comment certains des bâtiments portent encore les marques des émeutes meurtrières de 2017 ainsi que tous les projets de construction en cours. Lorsque j’essaie de la questionner davantage sur les émeutes, elle m’offre un shot sans me répondre. Je comprends le message.
Nous passons devant une partie de la rue Saint-Denis dotée d’un « toit » : une immense voûte de métal où les publicités holographiques s’enchaînent sans arrêt. Barbara souligne comment elle connaît des gens qui ont passé 24 heures ici, sans le réaliser. « Il fait toujours clair en dessous de ça, même rendu à deux heures du matin. C’est un endroit traître. »
Les filles et les garçons de joie sont partout, dans le Redlight. Dans chaque vitrine, dans les rues, dans les publicités. Nous passons devant un panneau publicitaire reconfiguré, où la diffusion d’une camgirl se déroule en direct. Un passant utilise le lecteur de credchip intégré au dispositif pour donner un pourboire. Les files d’attente pour les meilleurs clubs de la ville s’allongent déjà. « C’est un peu fou, le Redlight » souligne Barbara. « C’est intoxicant être ici. Tu commences à venir de plus en plus souvent, pis à un moment donné tu clignes des yeux et tu réalises que tu n'as plus d'eddies à ton nom et que t’es pu capable de vivre dans ton propre corps sans tes ‘médicaments’. »
Les services du Redlight sont particulièrement lucratifs pour le crime organisé. Les bordels, les maisons de jeux et les immenses boîtes de nuit représentent un filon doré de revenu pour les plus dangereuses organisations de Montréal. Les guerres de gangs sont une réalité constante dans le Redlight. Les Corriveau dominent ici, mais le statu quo ne tient souvent qu’à un fil.
Je me réveille le lendemain matin dans un des nombreux motels automatisés du Redlight, avec un immense mal de tête, bien sûr. Ce n’est pas ma première fois au Redlight, mais le lendemain de veille restera toujours une expérience désagréable, même avec de la pratique. Je remercie Barbara par texto en essayant de me souvenir des nombreux endroits qu’elle m’a fait visiter.
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La Ville de Montréal
Récupéré de : ‘Netpedia’ [netpedia.com] Titre : Montréal (Ville de) Auteur : s.a. Date : 07 mars 2022
Nom officiel : Ville de Montréal (City of Montreal) Pays : République du Canada Consulat : Grand Montréal Maire : Nathan Bouchard (Mandat : 2021-2024) Gentilé : Montréalais(e)
Population : 5 401 129 hab. (2020) Densité : 11 324 hab./km2 Population de l’aire urbaine : 12 213 156 hab. (2020)
La Ville de Montréal est la capitale du Consulat du Grand Montréal et représente le deuxième centre-urbain le plus populeux du Canada (après Toronto). Elle se situe sur l’île fluviale de Montréal, sur le fleuve Saint-Laurent. Capitale du consulat du Grand Montréal, Montréal est aussi le 3e plus grand centre financier d’Amérique du Nord.
Image récupérée: Les districts du centre ville de Montréal [netpedia.com]
Districts de Montréal
Ville-Marie
Grand Griffintown
Pointe-Saint-Charles
Downtown
Golden Square Mile
Hochelaga
Mont-Royal
Histoire récente
1994. Le Crash de 94, l’écroulement de la finance mondiale, affecte particulièrement les États-Unis. Le Canada subit les conséquences de l’affrontement économique des États-Unis et de la Communauté Économique Européenne (CEE).
1996. L’écroulement des États-Unis mène le gouvernement fédéral du Canada a chercher des nouveaux clients. La dépression génère des émeutes et une instabilité partout au pays. À Montréal, la loi martiale est déclarée.
1997. Une alliance corporative européenne et américaine (composée de Petrochem, Biotechnica, All Foods et Unified Energy Corporation) propose de rétablir l’ordre au Canada. Le Consortium déclare une nouvelle forme de gouvernement avec l’appui de ce qui reste de l’armée canadienne et des forces de sécurité de Militech.
1998. Révocation de la citoyenneté canadienne.
2002. Le système des Consulats est implémenté au Canada. Le Canada abandonne la structure provinciale en faveur d’un nouveau système : le système des consulats. Le pays est redivisé en 14 Consulats. L’agglomération urbaine de Montréal devient son propre consulat et établi un conseil de 9 membres.
2003. Retrait des législations entourant le Mont Royal. Incorporation du district Mont-Royal comme zone corporative.
2005. Premières élections des Consuls de Grand Montréal.
2014. La Ville de Montréal fait faillite. Les corporations du conseil financent le rachat de la Zone Corporative dans l’ancien centre-ville.
2014. La ligne orange s’écroule entre la Station Berri-UQAM et Station Mont-Royal. EuroBank saisit les droits au terrain et commence le développement de La Trench.
2017. Les émeutes de 2017 débutent à Montréal, en réponse à l’assassinat politique d’un groupe de musique activiste. Une grande partie du centre-ville est incendiée.
2018. Début de l’effort de reconstruction dans le centre-ville. Le centre-ville est redécoupé. Création du district Downtown et du Golden Square Mile. Le Redlight District est incorporé dans Downtown. Des lois spéciales qui permettent la prostitution sont mise en place dans le quartier.
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Récupéré de : ‘Ensemble’ [Ensemblemag.ca] Titre : Redécouvrons les quartiers de Montréal : Introduction Auteur : Justin Cornwall-Ladry Date : 15 janvier 2022
La ville que nous partageons atteint cette année ses 380 ans ! Félicitations Montréal !
Petite Europe en Amérique, Montréal est une des plus vieilles métropoles du continent. Pour l’occasion, Ensemble magasine a décidé de préparer une série d’articles spéciaux, où je, Justin, humble journaliste, partirai à la découverte des districts de la métropole.
Nous le savons tous, la ville a bien changé, dans les dernières années. Appelez ça comme vous voulez (j’ai entendu « modernisation abusive », « colonialisme étranger » et « corporisation englobante », personnellement), mais une chose est claire : Montréal a bien changé dans les dernières décennies et ça ne nous ferait pas de mal de, l’instant d’un moment, capturer le zeitgeist de cette ville bien particulière.
Nous étions tous-là durant la panique qui a suivi la déclaration des Zones de Combat. Moi aussi, j’ai appelé ma famille lorsque les émeutes de 2017 ont éclaté. Je me souviens de quand le Québec (la province, je veux dire !) a été divisé en consulats, quand les premiers Consuls ont été élus. Je me souviens des vagues de sans-abris, de ces familles américaines qui fuyaient la guerre civile.
Le Montréal dans lequel j’ai grandi n’existe presque plus, en 2022, et c’est pour cette raison que l’équipe Ensemble magasine vous propose ce dossier spécial : une façon de représenter le Montréal d’aujourd’hui : une ville pleine de contradictions, d’histoire et de culture.
Pour ce faire, Ensemble a trouvé des guides locaux, qui m’ont permis de redécouvrir les districts de la capitale nationale. Ces articles seront publiés dans les prochaines semaines, soyez prêts !
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Typhons
Récupéré de : ‘Données publiques sur le crime organisé’ [spvm.cgm.ca] Titre : Typhons Auteur : s.a. Date : 04 janvier 2022
Nom : Typhons Classification : chromergang, large (est. 1000-2000). Activités : production de cyberimplants illégaux, trafics de substances illicites, blanchiment d’argent, protection, contrebande d’armes de cyberimplants, kidnapping, cyberpsychoses volontaires. Âge : Établi, actif. Territoire : Vieux-Port de Montréal, Port de Montréal Croissance : ascendante Symbole : Tornade noire et rouge, avec six yeux rouges. Couleurs : nombreux cyberimplants, souvent recouverts de chrome noir, la plupart sont à deux doigts de la cyberpsychose. Les membres portent généralement du cuir noir et rouge.
Les Typhons sont un booster gang qui dominent le crime organisé dans le district Ville-Marie. Le groupe a adopté une doctrine axée sur le combat et ses membres cherchent à toujours s’implanter le plus de cyberimplants possible. Souvent désorganisés et en conflit avec eux-mêmes, les activités criminelles des Typhons cherchent à répondre à leur besoin continu : toujours plus de cyberimplants et de drogues dures. Ces ressources sont utilisées pour le plaisir ou pour initier de nouveaux membres.
Les Typhons ont créé un large réseau de contrebande de cyberimplants et travaillent fréquemment dans le Port de Montréal. Tout civil qui aperçoit des membres de ce groupe est avisé de quitter les lieux et de se mettre en sécurité.
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Récupéré de : ‘La Mise à Jour de Montréal’ [majdemontreal.com] Titre : Cyberpsychosé dans Ville-Marie Auteur : Ian Lafrance Date : 25 février 2023
CYBERPSYCHOSÉ DANS VILLE-MARIE 7 morts et 12 blessés, selon le SPVM
Les habitants de Ville-Marie ont été réveillés hier soir par la cacophonie d’une intervention de l’équipe MAX-TAC du SPVM, qui a tenté d’appréhender un cyberpsychosé en crise dans un ancien entrepôt du Vieux-Port. L’affrontement fourni entre les forces de l’ordre et le suspect aurait duré une dizaine de minutes, selon des témoins questionnés par la Mise à Jour.
Plusieurs des blessés se battent actuellement pour leurs vies.
Nous attendons encore les nouvelles informations sur les motifs et sur l’identité du suspect. L’équipe MAX-TAC a assuré, tôt ce matin, qu’ils avaient réussi à blesser le suspect. Le Service de Police de la Ville de Montréal n’a pas répondu aux demandes de renseignements de la Mise à Jour au moment de cette publication.
Suivez l’évolution de cette histoire dans l’édition de 12 h.
Mise à jour 12 h : Le SPVM révèle que le principal suspect pourrait être un membre important du groupe criminel « Typhons. » Il est connu sous le pseudonyme ‘Orage’ dans les rues, mais son identité antérieure est inconnue.
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Soeurs de la Statique
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Les Sœurs de la Statique
Récupéré de : ‘Données publiques sur le crime organisé’ [spvm.cgm.ca] Titre : Sœurs de la Statique Auteur : s.a. Date : 04 janvier 2023
Nom : Sœurs de la Statique Classification : Gang, moyen (est. 100-200). Activités : piratage, vol de données, extorsion, conspiration, protection, développement et revente de logiciels illicites. Âge : Nouveau, actif. Territoire : Plusieurs blocs. Redlight (Downtown). Croissance : stagnante Symbole : Symbole de la triple déesse ou le pentacle, en mauve, bleu et noir. Couleurs : varié, mais les vêtements des membres exhibent des symboles technopaïens. Tous les membres possèdent un médaillon rond, sur lequel est gravé le symbole de la triple déesse. Le médaillon contient un flash braindance lié à un rituel.
Les Sœurs de la Statique sont un groupe de netrunners, hackers et rebelles qui pratiquent une forme de technopaganisme. Les sœurs initiées auraient accès au « MERE », un micro NET créée par la fondatrice (maintenant disparue) des Sœurs de la Statique. Le netrunning des Sœurs est très ritualisé, en lien avec leurs croyances religieuses.
Ardemment anti-établissement et anti-patriarcat, les Sœurs de la Statique ne permettent qu’aux femmes d’être intégrées dans le groupe. Les Sœurs sont des pirates informatiques, qui cherchent à redonner les possessions des riches et puissants à leur communauté. Ils auraient, notamment, réussi des vols de données audacieux chez SovOil et chez Biotechnica. Les organismes en question nient qu’une telle brèche soit réellement arrivée.
Les Sœurs maintiennent également une variété de petits commerces de réparation de matériel électronique et possèdent la Maison de la Statique, une église convertie en refuge, bazar et lieu de pratique religieuse pour la communauté technopaïenne de Montréal.
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Récupéré de : ‘Ensemble’ [Ensemblemag.ca] Titre : La résurgence du mouvement néopaïen à Montréal : enquête sur une sous-culture fascinante. Auteur : Rebecca Bigras-Pruneau Date : Mai 2022
Je suis dans une des pièces réservées d’un club de rave, comme il en existe tant d’autres. Pourtant, ce qui se déroule ici est… something else. J’ai été invité à observer un rituel communal unique en son genre.
Au centre de la pièce, sur une chaise, fixé sécuritairement, un homme dans la quarantaine vêtu de robes vertes, est connecté au NET. Il marmonne, décrit ce qu’il voit. Ses émotions semblent visibles dans la statique des écrans derrière lui : parfois, une image apparaît, une couleur, une distorsion. Les participants aux rituels se tiennent la main, écoutent le divinateur. Une autre, vêtue d’une simple robe, tourne autour du rituel, un encenseur en main, du sel dans l’autre. https://montreal.dataterm.ca/wp-content/uploads/2020/12/01-beatrix-soeurs.jpg
Sous la chaise, un pentacle est dessiné, encadré de chandelles rouges. Le netrunner prédit l’avenir en interfaçant avec le NET, m’explique mon contact Béatrix. Après le rituel elle m’explique comment certains païens et wiccans intègrent la technologie à leur pratique. Elle me présente le mouvement technopaïens. Nous quittons le club en direction du Redlight et en profitons pour discuter en prenant un café.
« Les païens donnent aux forces de la nature, aux choses, une force intérieure. Les pierres, les arbres, les forces de la nature ont un esprit, une force intérieure que nous devons respecter. », elle m’explique, entre deux gorgées de syncaf.
« Nous, les technopaïens, nous croyons la même chose, mais ajoutons à cela que les choses créées par les humains, elles aussi, ont un esprit. Même une télévision a un rôle et nous aide d’une certaine façon. Les technologies ont une force intérieure et nous nous devons de respecter ça. Le NET, encore plus ! C’est une machine avec des pouvoirs infinis, une force composée de données. Un espace qui existe… ailleurs, quelque part et nulle part et qui a un impact tellement important sur nos vies. »
Je lui demande si, dans leur religion, le NET est un dieu.
« Pour certains, oui. J’ai rencontré des gens qui voient le NET comme un dieu, au même titre que la Triple Déesse ou le Dieu Cornu. Perso, moi, ça me rejoint pas tant, mais j’get pourquoi certains interprètent le NET de cette façon. »
Béatrix est une "technosorcière" (Crédits: Miguel Nogueira)
Béatrix est une Sœur de la Statique, une sororité de pratiquantes de cette forme de technopaganisme. Elle m’invite à la Maison, un étrange mélange de lieu de culte technopaïen, de magasin de réparation d’électroniques et de refuge pour femmes victimisées sur la rue Sainte-Catherine. La Maison est dans une ancienne église récupérée du Redlight. Même au Redlight, où les néons ne sont que vaincus en densité par les travailleurs du sexe, il est difficile de manquer le pentacle de néon violet trônant sur la façade de la Maison.
Les Sœurs de la Statique ont gagné leur nom parce qu'elles ont développé différents rituels. Elles sont passées maîtres dans la divination par la technologie brisée, Béatrix m’explique, en m’invitant à entrer dans l’étonnant magasin où se vendent chandelles noires, encens et des Gameboy reconstituées. La statique, la distorsion des écrans, croient les sœurs, nous permettent de mieux comprendre l’avenir. Béatrix m’invite à tirer des cartes de tarot en utilisant un dispositif particulier. Elle me présente une table munie d’un étrange mélange d’une webcam connectée, dans un amalgame de films, à une télévision cathodique, à ma droite. Ce capteur, elle m’explique, nous permet d’obtenir des détails supplémentaires sur notre avenir lorsqu’elle fait de la divination. Elle me tire quelques cartes.
Alors qu’elle révélait l’impératrice, en deuxième qu’elle le place sous le capteur, elle remarque un problème d’affichage sur l’écran : un vacillement temporaire de la couleur dans le coin gauche de l’écran.
« Oooh ! Intéressant, ça. L’impératrice désigne fréquemment la fertilité, l’harmonie et l’abondance, mais en même temps, le glitch qu’on vient de voir, c’était par-dessus où je m’apprêtais à placer la prochaine carte. Les couleurs ont changé, il va falloir voir la prochaine, mais peut-être que cela signifie que ton besoin pour les nouvelles expériences viendra overshadow l’aspect dans la prochaine carte ? »
Le mouvement technopaïen continue d’attirer des nouveaux disciples. Béatrix, en me guidant à l’extérieur de la Maison, m’explique :
« Les gens sont écœurés. Ils sont tannés de se faire dire à quoi croire et que c’est un vieil Européen en robe dorée qui connaît les secrets de l’univers. Certains préfèrent devenir athées et prendre leurs distances avec leur spiritualité. Pour moi, et pour plusieurs, c’est pas la solution : notre monde moderne fait peut-être pas de sens, mais je sais, au fond de moi qu’il y a quelque chose d’autre.
Les étoiles, la phase de la lune, le son d’un ordinateur : c’est des choses qui nous permettent d’entrer en contact avec ces forces-là. Faut simplement savoir les écouter, savoir les interpréter et savoir s’en servir. Y’a quelque chose de… magique, à tout ça, et, en tout cas, moi, je veux recapturer ça : la magie qu’ils nous ont volée. »
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Roller Kings
Récupéré de : ‘Données publiques sur le crime organisé’ [spvm.cgm.ca] Titre : Roller Kings Auteur : s.a. Date : 26 novembre 2022
Nom : Roller Kings Classification : Gang, petit (est. 50-100). Activités : vandalisme, violence politique, extorsion, trafic de stupéfiants Âge : Nouveau, actif. Territoire : Plusieurs blocs. Cité Multimédia (Ville-Marie). Croissance : stagnante Symbole : Initiales RK en bleu poudre par-dessus une couronne rouge. Couleurs : les Roller Kings portent tous un blouson rouge et bleu et possèdent un cyberimplant au pied, des roulettes à la manière d’un patin à roulettes. Ils sont souvent coiffés à la manière des années 50.
Face du blouson typique d'un membres du gang Roller Kings
Les Roller Kings sont un petit groupe de jeunes adultes et d’adolescents qui semblent semer le chaos aléatoirement dans le secteur de la Cité Multimédia. En fait, les Roller Kings ont une culture centrée sur les dares : souvent, ceux-ci prennent la forme de vandalisme, mais ils peuvent aussi mener à des actes violents. Sinon, ce sont des fêtards : ils font bouger les party favors sur leur territoire et font souvent la tournée des clubs locaux.
Les Roller Kings valorisent leur indépendance et répondent violemment lorsque provoqués. Ils sont connus pour avoir une présence constante chez Bowlsky (patinoire et bowling), dans la Cité Multimédia.
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Récupéré de : ‘Twitbook’ [Twitbook.com] Titre : QUELLE VILLE DE C (...) Auteur : Alicia Poitiers Date : 05 décembre 2022
QUELLE VILLE DE CUL !!!
J’adore vraiment Montréal, du fond du cœur, vraiment. Vous êtes des super gens, accueillants, et tout, mais pourtant COMMENT KE ÇA SE FAIT QUE CE SOIT LA TROISIÈME FOIS QUE QUELQUE CHOSE COMME ÇA M’ARRIVE ?
Je revenais d’une longue journée de tournage et là BAM, MA LIMO EST R U I N É E.
Imaginez-moi, devoir retourner CHEZ MOI dans ÇAAAAA. Les gens qui font ça aux autres n’ont aucune classe, vraiment horrible ! J’ai déjà fait une plainte à la police, ils vont essayer de nous aider et j’espère qu’ils vont retrouver les voyons qui ont fait ça ! >:(((
Ok, je termine mon rant, mais ça a vraiment gâché ma journée. J’vous en reparle, je vlog bientôt, bisouuuu