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Gangs et groupes dangereux

Dernière mise à jour: 10 janvier 2023
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Les Sœurs de la Statique

Récupéré de : ‘Données publiques sur le crime organisé’ [spvm.cgm.ca]
Titre : Sœurs de la Statique
Auteur : s.a.
Date : 04 janvier 2023

Nom : Sœurs de la Statique
Classification : Gang, moyen (est. 100-200).
Activités : piratage, vol de données, extorsion, conspiration, protection, développement et revente de logiciels illicites.
Âge : Nouveau, actif.
Territoire : Plusieurs blocs. Redlight (Downtown).
Croissance : stagnante
Symbole : Symbole de la triple déesse ou le pentacle, en mauve, bleu et noir.
Couleurs : varié, mais les vêtements des membres exhibent des symboles technopaïens. Tous les membres possèdent un médaillon rond, sur lequel est gravé le symbole de la triple déesse. Le médaillon contient un flash braindance lié à un rituel.

Les Sœurs de la Statique sont un groupe de netrunners, hackers et rebelles qui pratiquent une forme de technopaganisme. Les sœurs initiées auraient accès au « MERE », un micro NET créée par la fondatrice (maintenant disparue) des Sœurs de la Statique. Le netrunning des Sœurs est très ritualisé, en lien avec leurs croyances religieuses.

Ardemment anti-établissement et anti-patriarcat, les Sœurs de la Statique ne permettent qu’aux femmes d’être intégrées dans le groupe. Les Sœurs sont des pirates informatiques, qui cherchent à redonner les possessions des riches et puissants à leur communauté. Ils auraient, notamment, réussi des vols de données audacieux chez SovOil et chez Biotechnica. Les organismes en question nient qu’une telle brèche soit réellement arrivée.

Les Sœurs maintiennent également une variété de petits commerces de réparation de matériel électronique et possèdent la Maison de la Statique, une église convertie en refuge, bazar et lieu de pratique religieuse pour la communauté technopaïenne de Montréal.

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Récupéré de : ‘Ensemble’ [Ensemblemag.ca]
Titre : La résurgence du mouvement néopaïen à Montréal : enquête sur une sous-culture fascinante.
Auteur : Rebecca Bigras-Pruneau
Date : Mai 2022

Je suis dans une des pièces réservées d’un club de rave, comme il en existe tant d’autres. Pourtant, ce qui se déroule ici est… something else. J’ai été invité à observer un rituel communal unique en son genre.

Au centre de la pièce, sur une chaise, fixé sécuritairement, un homme dans la quarantaine vêtu de robes vertes, est connecté au NET. Il marmonne, décrit ce qu’il voit. Ses émotions semblent visibles dans la statique des écrans derrière lui : parfois, une image apparaît, une couleur, une distorsion. Les participants aux rituels se tiennent la main, écoutent le divinateur. Une autre, vêtue d’une simple robe, tourne autour du rituel, un encenseur en main, du sel dans l’autre. https://montreal.dataterm.ca/wp-content/uploads/2020/12/01-beatrix-soeurs.jpg

Sous la chaise, un pentacle est dessiné, encadré de chandelles rouges. Le netrunner prédit l’avenir en interfaçant avec le NET, m’explique mon contact Béatrix. Après le rituel elle m’explique comment certains païens et wiccans intègrent la technologie à leur pratique. Elle me présente le mouvement technopaïens. Nous quittons le club en direction du Redlight et en profitons pour discuter en prenant un café.

« Les païens donnent aux forces de la nature, aux choses, une force intérieure. Les pierres, les arbres, les forces de la nature ont un esprit, une force intérieure que nous devons respecter. », elle m’explique, entre deux gorgées de syncaf.

« Nous, les technopaïens, nous croyons la même chose, mais ajoutons à cela que les choses créées par les humains, elles aussi, ont un esprit. Même une télévision a un rôle et nous aide d’une certaine façon. Les technologies ont une force intérieure et nous nous devons de respecter ça. Le NET, encore plus ! C’est une machine avec des pouvoirs infinis, une force composée de données. Un espace qui existe… ailleurs, quelque part et nulle part et qui a un impact tellement important sur nos vies. »

Je lui demande si, dans leur religion, le NET est un dieu.

« Pour certains, oui. J’ai rencontré des gens qui voient le NET comme un dieu, au même titre que la Triple Déesse ou le Dieu Cornu. Perso, moi, ça me rejoint pas tant, mais j’get pourquoi certains interprètent le NET de cette façon. »

Béatrix est une "technosorcière" (Crédits: Miguel Nogueira)

Béatrix est une Sœur de la Statique, une sororité de pratiquantes de cette forme de technopaganisme. Elle m’invite à la Maison, un étrange mélange de lieu de culte technopaïen, de magasin de réparation d’électroniques et de refuge pour femmes victimisées sur la rue Sainte-Catherine. La Maison est dans une ancienne église récupérée du Redlight. Même au Redlight, où les néons ne sont que vaincus en densité par les travailleurs du sexe, il est difficile de manquer le pentacle de néon violet trônant sur la façade de la Maison.

Les Sœurs de la Statique ont gagné leur nom parce qu'elles ont développé différents rituels. Elles sont passées maîtres dans la divination par la technologie brisée, Béatrix m’explique, en m’invitant à entrer dans l’étonnant magasin où se vendent chandelles noires, encens et des Gameboy reconstituées. La statique, la distorsion des écrans, croient les sœurs, nous permettent de mieux comprendre l’avenir. Béatrix m’invite à tirer des cartes de tarot en utilisant un dispositif particulier. Elle me présente une table munie d’un étrange mélange d’une webcam connectée, dans un amalgame de films, à une télévision cathodique, à ma droite. Ce capteur, elle m’explique, nous permet d’obtenir des détails supplémentaires sur notre avenir lorsqu’elle fait de la divination. Elle me tire quelques cartes.

Alors qu’elle révélait l’impératrice, en deuxième qu’elle le place sous le capteur, elle remarque un problème d’affichage sur l’écran : un vacillement temporaire de la couleur dans le coin gauche de l’écran.

« Oooh ! Intéressant, ça. L’impératrice désigne fréquemment la fertilité, l’harmonie et l’abondance, mais en même temps, le glitch qu’on vient de voir, c’était par-dessus où je m’apprêtais à placer la prochaine carte. Les couleurs ont changé, il va falloir voir la prochaine, mais peut-être que cela signifie que ton besoin pour les nouvelles expériences viendra overshadow l’aspect dans la prochaine carte ? »

Le mouvement technopaïen continue d’attirer des nouveaux disciples. Béatrix, en me guidant à l’extérieur de la Maison, m’explique :

« Les gens sont écœurés. Ils sont tannés de se faire dire à quoi croire et que c’est un vieil Européen en robe dorée qui connaît les secrets de l’univers. Certains préfèrent devenir athées et prendre leurs distances avec leur spiritualité. Pour moi, et pour plusieurs, c’est pas la solution : notre monde moderne fait peut-être pas de sens, mais je sais, au fond de moi qu’il y a quelque chose d’autre.

Les étoiles, la phase de la lune, le son d’un ordinateur : c’est des choses qui nous permettent d’entrer en contact avec ces forces-là. Faut simplement savoir les écouter, savoir les interpréter et savoir s’en servir. Y’a quelque chose de… magique, à tout ça, et, en tout cas, moi, je veux recapturer ça : la magie qu’ils nous ont volée. »

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