Bonjour, INVITÉ
Consulat du Grand MTL, CAN.
17°
Ensoleillé

Corporations

Dernière mise à jour: 10 janvier 2023
Veuillez sélectionner un article.

---// Veuillez produire une requête.
---// requête>’bdp>corporations>megacorporations’
---// Requête valide. 1 article trouvé.

Compagnie vs. mégacorporation - la différence

---// Affichage en cours. Veuillez patienter. //---

Récupéré de : ‘Vox Pop’ [voxpop.com]
Titre : Compagnie vs. mégacorporation - la différence
Auteur : Voxy
Date : 12 septembre 2019

C’est quoi la différence entre « juste » une compagnie et une mégacorporation? Non sérieusement, c’est quoi?

Je vous entends, chers lecteurs. Laissez-moi vous éclairer.

Pour ceux qui vivent dans une grotte, une compagnie c’est lorsqu’un choomba, vend quelque chose pour des eddies. Quand il vend son cossin, il le vend un peu plus cher que ça a coûté à produire. Argent devient profit. Profit devient plus de produits. Yada yada, tout le monde peut réussir, suffit juste de travailler assez fort !

OK donc, la différence. J’vais vous présenter deux articles, publiés dans la Mise à Jour de Montréal, le 6 septembre dernier.

« L’application pour agent LocoGo double la taille de son équipe après le succès monstre de son application »

« Le SPVM n’a pas juridiction sur la propriété de SovOil dans Montréal-Est, tranche la Cour Suprême. »

Les compagnies sont heureuses de pouvoir continuer d’exister. Ils vont célébrer la fin de l’année fiscale avec une belle bouteille de champagne bien mérité.

Les mégacorporations, de leur côté, sont heureuses lorsqu'elles réussissent à imposer leurs propres règles. Les mégacorporations, elles, ont eu une bonne année lorsqu’elles réussissent à dire aux services de police locaux d’aller se promener.

BTW « la propriété de SovOil », qu'ils mentionnent dans l’article, ça désigne Montréal-Est. Le quartier au complet. Avec les appartements, les raffineries, les épiceries, les êtres humains. Tout ça, c’est leur propriété.

Je vous propose aussi une petite histoire, question de voir l'ampleur d'une mégacorporation.

L'Œil magique de Kiroshi

Tout le monde sait que la meilleure façon de se faire des amis dans le Complexe Griffintown, c’est de parler espagnol. Y’a une raison derrière ça. Quand la ville n’allait pas super bien financièrement, dans les années 2010, ils ont essayé de rouvrir le Vieux-Port de Montréal. La ville, cependant, n’est pas super wise : elle paie littéralement les entreprises pour s’établir proche du Port. C’est un peu con, mais un comptable leur a probablement parlé de croissance à long terme et ils ont joui dans leurs pants.

Kiroshi, fabricant de cyberoptiques, est intéressé par l’offre de Montréal, mais ils n’avaient pas d’employés dans le coin. Triste. Pour régler leur problème, Kiroshi a acheté une ville au Mexique et a shippé la population à Montréal pour travailler dans leur nouvelle usine.

L’initiative a fini par être abandonnée après 2-3 ans. Les 8 000 Mexicains qu’ils ont déracinés se sont retrouvés sans emploi et ont dû se joindre à la société de squatteurs du Complexe Griffintown pour avoir un toit au-dessus de leurs têtes. Kiroshi a perdu des millions, possiblement même des milliards d’eurodollars.

L’affaire, c’est que ça ne change rien pour eux.

Parce que même Kiroshi, le manufacturier d’yeux magiques en plastique, est immense. Saviez-vous qu’ils font presque tout ce qui va dans leurs cyberoptiques à l’interne ? Ils font les capteurs, les lentilles, les caméras, les logiciels. Ils minent les métaux précieux qui sont dans tout ça eux même aussi, dans des mines Kiroshi.

Même-là, Kiroshi, c’est une petite mégacorporation. Ils font des yeux en plastique.

Pensons plus gros.

Pensons plus gros. Pensons à Arasaka : une mégacorporation qui a assez de dudes avec des guns qu’ils représentent la quatrième force armée du monde. Arasaka a une branche manufacturière, parce que pourquoi pas : c’est la plus grande productrice d’équipement militaire au monde.  

Cette branche-là est immense : ils font de presque tout. Dans certaines régions du monde, vous pouvez vivre dans une maison Arasaka, en étant assis sur votre chaise Arasaka, en train de boire une bière Arasaka que vous avez sortie de votre frigo Arasaka en attendant que votre laveuse Arasaka finisse de laver votre uniforme de travail Arasaka.

Tout ça me rappelle une statistique que j’ai vu passer récemment.

Il y a quelques années, un netrunner, un vrai cinglé, comme on les aime, a réussi à voler un des rapports financiers internes du conseil de la ville de Montréal. Savez-vous quelle quantité d’argent les mégacorporations investissent en « gestion de la communauté » par année ?

7 millions d’eurodollars.

« Gérer la communauté », c’est un euphémisme corporatif. Financer des assassinats politiques, graisser la patte de mercenaires indépendants, faire des ententes avec le crime organisé, payer des gangs pour harceler des indésirables : ils appellent ça « gérer la communauté ».

7 millions d’eurodollars. Seulement à Montréal.

Savez-vous combien un edgerunner désespéré demanderait pour tuer quelqu’un comme moi ? 1000, 2000 eurodollars ? Ma propre vie ne représente que 0,014 % de tout l’argent que les mégacorporations utilisent pour « gérer la communauté. »

La différence entre une compagnie et une mégacorporation, donc ? C’est comme comparer un pistolet et une bombe nucléaire. Elles font la même chose (tuer des gens), mais une le fait… euh… infiniment mieux.

---// Affichage terminé. Requête complétée. //---

Achètes moi un café!

Déclaration

Ce site est un projet personnel pour notre partie du jeu de rôle sur table Cyberpunk 2020. Les règles de jeu mentionnées et l'univers de Cyberpunk 2020 sont la propriété intellectuelle de R. Taslorian Games. Certains des éléments visuels créés par Cédric Duchaineau sont inspiré de contenu créé par CD Projekt Red et R. Taslorian Games.

Buy me a coffee!

Disclaimer

This is a fan project for our game of the Cyberpunk 2020 tabletop role-playing game. Most corporations, game rules and in-universe references are the intellectual property of R. Taslorian Games. Some graphical assets are created by Cédric Duchaineau and Alejandro Olivares were inspired by assets created by CD Projekt Red or R. Taslorian Games.